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 I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor

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Hielena Black


Hielena Black

PROFILCORROMPU LE : 06/05/2015
BILLETS DE VOTES : 24
PSEUDO : Eternal Love
AVATAR : Taylor Swift
CRÉDITS : tearsflight

I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor Taylor-swift-mash-up-likes-her-won-song

ÂGE : 27 ans
SANG : le sang pur des Rosier
PATRONUS : un faucon
IDEOLOGIE : Nous devons conserver la société sorcière fermée.
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I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor EmptySam 9 Mai - 18:30

I'd stand in the shadows of your heart.
windsor ∞ hielena


Un frisson la parcourt alors que le vent s’infiltre par tous les espaces possibles de la maison. Les portes claquent, les marches grincent et les poussières se soulèvent. Hielena a horreur de ça, presque autant qu’elle déteste cette demeure. La jeune femme raccourcit l’un des pantalons de costumes de Windsor. Les deux centimètres, qui tombaient disgracieusement sur ses chaussures lors du dernier meeting, ne seront plus qu’un mauvais souvenir dans quelques instants.

Hielena a passé l’après-midi à tenir compagnie à Mélusine. Sa belle-mère a eu la bonne idée de la sermonner sur les joies d’avoir un enfant. La jeune femme s’est empêchée de lever les yeux au ciel à plusieurs reprises, elle affiche à présent un sourire aimable, alors que la mère de son époux est plongée dans un livre. Un livre sorcier, évidemment. Mélusine n’arrête pas de jeter des regards à sa belle-fille, la rendant ainsi extrêmement mal à l’aise.

Hielena en a plus qu’assez d’entendre sa belle-famille rabâcher que Windsor est à l’âge parfait pour avoir un enfant. La femme objet qu’elle est devenue en entrant dans la famille Black lui fait horreur. Cette idée de servir juste de poule pondeuse est affreuse et c’est peut-être pour cela qu’elle n’est toujours pas tombée enceinte. Il faut dire que les rapports avec son mari s’améliorent seulement depuis quelques temps, avant cela, elle l’évitait tant qu’elle pouvait.

« C’est fini. » se murmure-t-elle. Elle attrape le pantalon et le plie délicatement. « Je vais ranger ça, puis je nous ferai du thé. » Elle lance un sourire froid à sa belle-mère et s’empresse de quitter la pièce. Même si les couloirs ont tout du film d’horreur parfait, elle les préfère nettement à l’atmosphère oppressante du salon. Elle soupire alors qu’elle gravit l’escalier d’un pas félin, sa robe bleue virevoltant à chacun de ses pas. La jeune femme aurait très bien pu transplaner, mais ça aurait été bien trop vite à son goût. Ce qu’elle veut c’est prendre le plus de temps possible. Une fois arrivée sur le palier du bon étage, Hielena se dirige dans la chambre conjugale, range le pantalon et s’assied sur le lit bien ferme. Un nouveau soupire s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle jette un regard à l’horloge disposée au-dessus de la commode. Il arrive bientôt. Non pas qu’elle soit particulièrement impatiente de voir son mari, mais au moins, la conversation tournera autour de sa journée de travail et non sur elle. Elle est également obligée de s’avouer que sa présence lui plaît nettement plus désormais. Leur but commun les a beaucoup rapproché et ce, contre toute attente.

Hielena repense à la petite vie paisible qu’elle menait lorsqu’elle était à Poudlard, les cours, le château, les amis. Ce monde qui l’effrayait tant lors de sa première année était finalement devenu ce qu’elle regrettait le plus. Déjà à cette époque, elle se doutait que sa vie d’épouse serait loin d’être aussi belle qu’elle se l’imaginait. La blondinette se lève et redescend d’un pas lent pour éviter les remarques de Mélusine, arrivée au rez-de-chaussée, elle se dirige directement vers la cuisine. Elle connait ces armoires par cœur et pourrait retrouver tout ce dont elle a besoin les yeux fermés. Deux tasses sur la table de travail, la bouilloire sur le feu, elle attend en fixant la fumée. La porte d’entrée s’ouvre enfin et un sourire nait sur ses lèvres fines.


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Windsor Black


Windsor Black

PROFILCORROMPU LE : 06/05/2015
BILLETS DE VOTES : 29
PSEUDO : RedDragon
AVATAR : Jake Gyllenhaal
CRÉDITS : RUINES

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ÂGE : 33 ans
SANG : Pur
PROFESSION : Vice-président du parti des Bonnes Mœurs.
PATRONUS : Un lion.
IDEOLOGIE : Nous devons conserver la société sorcière fermée.
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FEUILLE DE PERSONNAGE
☞ RACINES FAMILIALES : Black.
☞ SERMENTS INVIOLABLES :
☞ AGENDA POLITIQUE : LIBRE

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I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor EmptyDim 10 Mai - 10:34

I'd stand in the shadows of your heart.
windsor ∞ hielena


Le temps. Vaste programme lancé à l'assaut de la bonhomie et de la santé. Le temps prend tout, l'espoir, la joie, l'exultation. Le temps ravage le bonheur et presse l'horreur. Il est un aimant, une contrition perverse du malheur.

Et le temps coule, se déroule, s'étend. Le temps mange tout à la manière d'un glouton. Cet avare de bons sentiments s'acharne. Et ce temps qui coule ne sera jamais rendu. Assez de joie cause-t-il lorsqu'il s'arrête un instant et permet de savourer moment volé, qu'il s'agisse d'oiseaux en train de baigner les plumes protectrices ou un feuillage en train de frémir au rythme d'un vent millénaire mais il n'en causait jamais bien plus. Le temps était l'ennemi des visages, il flétrissait la peau, il rendait les jeunes vieux, et il faisait mourir les plus âgés.
Qui aurait pu trouver un avantage au temps ? Ce briseur de rêves, ce destructeur ambitieux qui n'avait pas peur de l'ambition elle-même ?

La réponse était Windsor. A l'affût tel le faucon avant de fondre sur sa proie blessée par un plus courageux bestiau que lui, il s'armait de patience... Et de temps. Le temps était son ami, son plus divin confident aussi et lorsqu'ils s'éprenaient l'un de l'autre, plus rien n'avait d'importance. Pas même les remontrances de ses parents lorsqu'il n'était pas à l'heure pour les repas familiaux. Le souffle du temps seul était digne de son intérêt. Qu'il soit rapide ou qu'il demande préparation, son plan nécessitait toujours la même denrée : le temps.

Et lors qu’avait sonné l'horloge ensorcelée du grand bureau qu'il occupait au siège du parti, il s'était laissé surprendre. Il lui semblait avoir quitté le Square Grimmaud quelques minutes auparavant à peine. Windsor était un esclave, enchaîné, déchiré.
Il avait relevé la tête puis s'était replongé dans la lecture du parchemin qu'il tenait. De l'entête, il avait compris qu'il s'agissait d'une information très importante.
Du contenu, il ne tirait que la mauvaise rédaction dont l'auteur avait usé. Les mots s’enchaînaient sans trop se compléter et l'écriture était affreuse. Digne du Chef de Parti s'était laissé penser Black. Digne d'un crétin. Il avait la force de trouver tant de synonymes...

Voilà quelque chose dans laquelle il se montrait parfaitement capable, plus encore que lorsqu'il s'agissait de démonter les fabuleux déboires politiques de l'actuelle ministre de la magie. Le chef de son parti était un incapable opportuniste et Windsor le détestait profondément. Jugeant ses positions trop peu fermes, son courant était révolu, tout le monde le savait.
La Communauté Magique connaissait une crise grave, sans aucun précédent, et tout cela entraîné par des nations moldues complètement folles et cupides. L'argent manquait partout et les extrémismes se portaient mieux, bien mieux. Et Windsor savait que son courant rencontrait de plus en plus de succès au sein même du parti.
Après tout, il était logique qu'une société au pied du mur se tourne vers des solutions radicales pour tenter d'endiguer les multiples crises. C'est très bon pour moi se dit-il en achevant la signature sur le parchemin qu'il avait lu tant bien que mal.
Au-dessous, il inscrivit dans une écriture tellement penchée qu'elle en devenait difficilement lisible "Pensez à réécrire ce torchon avant publication !"

Heureux du travail enfin accompli, il se hâta. La journée n'était pas terminée et il le savait bien. Il lui faudrait maintenant affronter les insistances de ses parents et la vie au foyer. Sa femme ? Il ressentait quelque chose à l'idée de la revoir. Si cela était ou non de l'amour restait une vaste question tant il n'avait jamais aimé personne au point d'en connaître les sensations. De toute façon, il se disait souvent que lorsque ce serait un amour lipide et clairvoyant, il serait tout de suite que c'était le cas. Un peu comme dans les séries moldues idiotes et révoltantes où les héroïnes étaient amoureuses à vouloir se pendre en cas de rupture. Il ne comprenait pas et ne comprendrait sans doute jamais qu'il faille en arriver à de telles extrémités pour un sentiment qui le dépassait parfaitement.

Hielena était une amie avant tout. Une amie sincère avec qui il pouvait se confier sur ses ambitions, sur leurs ambitions communes d'ailleurs. Sur ce désir de s'élever dans la société, ce désire dévorant d'être les maîtres du monde. Parfois, ils s'éprenaient lorsque l'alcool et l'exultation avaient fait les offices nécessaires. Et chaque fois, il y prenait plaisir. Mais cela s'arrêtait là. Son cœur était un roc que l'ivresse du pouvoir seulement pouvait briser comme un vulgaire bout de verre. Son veston enfin sur les épaules, il rassembla d'immenses rouleaux de parchemins qu'il calait sous son bras à la manière d'un savant fou et pressé, convaincu d'avoir percé les mystères de la Nature à jour. Il en était loin. Il ne savait déjà pas comment fonctionnait son mariage alors les mystères de la Nature pouvaient bien attendre...

Un pop à peine audible le fait disparaître. Le transplanage a cette joie-là : il permet d'éviter de coller des bises à tout le bureau, il peut s'enfuir comme un voleur. L'homme n'arrive pas directement dans le salon du Square, non, il aime prendre son temps. Aussi, il réapparait dans la ruelle attenante à la maison. En sortant de son air le plus naturel possible, il salue même quelques voisins. Il se presse, ses pas battent le pavé. Et il pense. Il pense à sa vie, à ce qu'elle est, à ce qu'elle ne sera jamais. Il pense à ses amis, rares, inexistants, à ses ennemis, nombreux, très nombreux. Des légions de salopards qui défilent dans sa tête, qui battent la route imaginaire qu'il s'est dressé, il les voit, bannières à la main, heureux de s'en aller batailler contre lui.
Il est tiré de ses pensées par la porte de la demeure qui se dresse devant lui, reine absolue, gardienne des secrets enfouis. Cette porte en a vu défiler des hommes, des femmes. Elle en a entendu des crises de famille, des joies, des mariages, des alliances tacites passées avec l'une ou l'autre des familles de sang-pur. Cette porte noire représente ce fameux temps qui passe, immuable, insensible aux cris des Hommes qui le gaspillent en futilités.
Il la pousse. Immédiatement l'ambiance le prend, l'enveloppe, ne le lâche plus. La maison est si particulière, il y fait doux, il y fait sec et humide à la fois. La maison brille, la maison est morte. Les immenses portraits se tournent, les escaliers grincent. Un domestique s'approche, on lui retire vite les parchemins et son manteau. Il ne salue même pas le personnel qui s'occupe chaque jour d'eux. Il n'en a aucune envie. Windsor se rue à la cuisine où il entend du bruit. Sa femme s'y trouve. Une théière sur le feu. «Voilà que je vous trouve en train de faire du thé à la façon moldue ! » s'exclame t-il en lui déposant un baiser sur la joue. Marque d'affection hautement démonstrative pour l'homme. « Même pour ça les moldus sont mauvais. Le thé qu'ils font est toujours clair et insipide.» Il sourit à la jeune femme. Sa haine des moldus ne le quitte jamais. «Alors ma chère, comment a été votre journée ? En compagnie de ma charmante mère, je suppute ? » balance-t-il avec le plus hypocrite des sourires. S’il sait quelque chose, c'est que la compagnie maternelle est tout sauf sympathique.

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I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor EmptyLun 11 Mai - 23:31

I'd stand in the shadows of your heart.
windsor ∞ hielena



Cette demeure donne l’impression d’un temps perpétuellement maussade. La sombre bâtisse ne donne ni envie de rester, ni envie de partir, on s’y sent comme en prison et c’est sûrement ce qui insupporte le plus Hielena. La jeune femme repense souvent au château du Lancashire. Il lui manque cruellement, même si une grande partie est inhabitable, elle ne s’y est jamais sentit enfermée comme au Square Grimmaud. Là-bas, elle se sentait telle une princesse parcourant les nombreux couloirs de sa demeure, ici, elle n’est qu’une femme de qui on attend une chose qu’elle ne veut pas donner : un enfant.

Alors que la fumée s’extirpe de la bouilloire et monte dans un mouvement presque dansant, Hielena est heureuse de savoir que sa belle-mère est bien trop loin pour pouvoir l’observer. Elle pose une main délicate sur son bas ventre et se rend compte de son âge qui avance. Si elle ne tombe pas enceinte d’ici ses trente ans, elle deviendra rapidement la risée de tout le voisinage. Pourtant, elle n’a aucune envie de faire naître un nourrisson dans l’atmosphère glaciale et inquiétante de la maison des Black. Puis, au-delà de ses envies, elle commence à avoir la nette impression que quelque chose ne va pas chez elle, ou chez Windsor.

Lorsqu’elle entend la porte d’entrée s’ouvrir, un sourire se glisse sur ses lèvres, chose qui ne serait pas arrivée quelques années plus tôt. Il entre immédiatement dans la cuisine, s’approchant d’elle, il est d’une élégance rare. « Voilà que je vous trouve en train de faire du thé à la façon moldue ! » Elle sourit, alors qu’il lui dépose un baiser tendre sur la joue. Ce geste la gêne encore, il faut dire qu’elle n’en a pas eu l’habitude. Autrefois, plus de distance il y avait entre eux, plus elle était contente. « Vous savez bien que ce que font ces stupides moldus prend énormément de temps et les imiter occupe donc mes journées.  » Elle croise son regard, puis retire la bouilloire du feu d’un geste de sa baguette magique. Elle aime prendre son temps, mais pas se brûler. « Même pour ça les moldus sont mauvais. Le thé qu'ils font est toujours clair et insipide. » Elle rit, tout en versant le thé dans trois tasses et en envoie une directement sur la table basse du salon pour Mélusine. « Alors ma chère, comment a été votre journée ? En compagnie de ma charmante mère, je suppute ? » Hielena lève les yeux au ciel et hoche la tête un léger air de dégoût placardé sur son visage si angélique. « Vous avez bien deviné. Nous avons passé l’après-midi à discuter et à coudre » Elle sait que Windsor se doute bien du sujet abordé. Sa mère ne cesse de trouver de nombreux arguments pour leur faire avoir un enfant. Hielena se demande souvent si elle se rend compte qu’elle passe son temps à se répéter.  Si c’est le cas, cela n’a pas l’air de la déranger ou alors, elle les croit assez stupide pour oublier chaque jour ce qu’elle n’a pas arrêté de leur rabâcher pendant plusieurs heures.

Hielena aime critiquer sa belle-mère, bien qu’elle sache que sa propre mère fait exactement la même chose à chaque rencontre. La blondinette n’a jamais déçu ses parents, ils font d’ailleurs un grand effort pour accepter qu’elle n’ait pas encore plusieurs enfants qui gambades dans les champs, mais le temps passe et elle sent bien que, même de leur côté, l’attente commence à se faire longue.

Elle prend l’une des tasses et trempe ses lèvres délicates avant de la redéposer. « Comment était votre journée ? » Elle envie souvent Windsor, elle aussi aimerait quelques fois que ses avis aient plus d’importance, mais elle est déjà bien reconnaissante que son mari l’écoute de temps en temps, elle sait que toutes les femmes n’ont pas cette chance. Toutes les femmes n’ont pas mon ambition non plus. « J’aime lorsque vous me racontez vos journées, cela me donne l’impression de travailler avec vous. »

Certains jours, il lui arrive d’envier les progressistes dont les femmes travaillent, puis elle se rend compte qu’il s’agit d’une pure aberration.


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PROFILCORROMPU LE : 06/05/2015
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I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor EmptyMar 12 Mai - 16:01

I'd stand in the shadows of your heart.
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Dramaturge mélancolie. Douce, agréable, délicate mélancolie. Ceci est l'hymne déguisé, le cantique murmuré. Le douze Square Grimmaud avait cette force sur ceux qui étaient nés là, dans l'une des grandes chambres du rez-de-chaussée ou là-bas dans celle d'un étage haut perché. Quelle délicate tradition que celle-ci, sauf pour la mère porteuse, réelle objet aux ramifications bien plus importantes qu'elle-même. Mettre au monde était important, le mystère du sexe pouvant faire ou défaire un mariage. Un garçon et la maison toute entière se mettait à vibrer d'une immense joie, c'était la folie. On dressait la table pour un banquet dont le fait qu'il se tienne en pleine nuit ne semblait déranger personne.

Même les domestiques avaient le droit à des sourires et à manger avec la famille. Debout. La naissance d'un Homme était la sécurité que la lignée éminente des Black pourrait se perpétuer et que la Communauté Sorcière continuerait de jouir d'éminentes personnalités. Du moins c'est ce que le patriarche se disait souvent. Lorsqu'une fille venait à naître, l'ambiance était bien moins bonne dans la famille. Nul banquet, nul repas. Nul sourire pour les domestiques. C'était plutôt si triste nouvelle que le père finissait sa nuit ivre dans le coin d'une pièce et que troubler sa quiétude toute relative revenait à un crime de lèse-majesté.  S'armer de silence était alors la meilleure chose à faire pour la mère. Elle finissait par sortir de la chambre quelques jours plus tard, lorsque la colère d'un côté et la honte de l'autre étaient retombées et qu'on s'arrangeait pour trouver un mari le plus rapidement possible à la créature dont on taisait presque l'existence.

A cela, Windsor n'y voyait pas d'inconvénients. Les choses étaient ainsi depuis la nuit des temps et venir modifier l'équilibre pour des raisons égalitaristes à trois noises était l'une des idées les plus mauvaises que les sorciers aient pu trouver. La loi, l'ordre et la morale, voilà les valeurs sur lesquelles un bon parti politique pouvait fonder son programme. « Vous savez bien que ce que font ces stupides moldus prend énormément de temps et les imiter occupe donc mes journées.  » Windsor la regarde. Il lui décline le sourire d'un fin acquiescement.   «Si les moldus sont lents, c'est parce qu'ils manquent la plus pure des choses à leur constitution. Je vous prierai de vous en rappeler.» L'homme détestait les moldus au point de voir en leurs tâches du déshonneur absolu. Faire un thé n'était rien pour de nombreuses gens mais pour lui, une baguette remplaçait évidemment toutes les fastidieuses étapes du thé moldu. Il était criminel que d'éviter de se servir du plus beau don que la Nature pouvait octroyer à ses enfants. Du moins, ce n'était pas réellement un don puisqu'il s'agissait plus d'un héritage. De la préservation d'une denrée particulière que les nés-moldus et autres cracmoles tentaient de voler. Windsor regarde la tasse destinée à sa mère s'envoler. Il la regarde d'un air résigné. Rêvant peut-être d'y glisser quelque laxatif sorcier dont il connait l'emplacement. Son regard fixe la tasse que son épouse lui tend et il l'attrape. Le thé est chaud mais il n'en a cure. Des brûlures consécutives sur la langue, le palais et la gorge lui font rapidement regretter son acte de bravoure inconsidéré. « Vous avez bien deviné. Nous avons passé l’après-midi à discuter et à coudre » Quelque part, l'Homme envie les femmes. Pas de responsabilités, pas d'engagements. Rien que des loisirs toute la journée et le plaisir de rester à demeure sans se soucier des impératifs lancés par un insupportable dirigeant ramolli. « Je crois, madame, que vous ignorez la chance que vous avez de demeurer ici la journée entière. L'air extérieur sent tant le rance ces derniers temps...» Il laisse sa phrase en suspend, faisant mine de réfléchir. En réalité, il se dit surtout que la vie d'une femme doit être très pénible et qu'il est bien à sa place, même si le président du parti est un idiot et que son personnel n'est pas franchement mieux. « Ma chère mère s'est-elle montrée aussi incommodante qu'à l'accoutumée ? Ces derniers temps, elle a tendance à être particulièrement insistante. »

Il sait sa mère pénible. Elle ne s'empêche jamais une remarque sur la fabrication tardive d'un héritier. Elle s'acharne un peu. Même beaucoup. Windsor sait que l'horloge biologique tourne et qu'il ne faut pas tarder mais son ascension l'accapare tout entier. Sa vie de famille est un chantier conséquent, une ambition dévorante le parasite lorsqu'il s'agit de faire des enfants. Pourtant, il sait que l'inévitable doit se produire. Il sait que fournir un héritier est presque obligatoire. Une sorte de droit de passage dans "le vrai clan Black-fournisseurs en héritiers depuis longtemps". La question reviendra tôt ou tard sur le devant de la scène et quoi de mieux qu'un enfant pour séduire les électeurs indécis ? Rien. « Comment était votre journée ? » demande la jeune femme. Windsor avale une gorgée du thé maintenant tiède. Il en avale deux autres courtes lampées et regarde la femme dans un sourire. «Très instructive dois-je dire. Vous vous souvenez du trésorier et de son air idiot ? Et bien figurez-vous qu'il est vraiment aussi idiot que son visage cabossé le laisse penser !» Nouvelle gorgée de thé. Ecoute intensive. A l'affût. Il sent sa femme venir sur un terrain qu'ils partagent : sa carrière. Il sait que ces moment sont rares et doivent être saisis, il s'agit de moments glorieux où la communion du pouvoir fait qu'il n'existe plus de barrières, plus de frontières, plus de haine ni d'amour. Simplement de la cordiale affection non l'un envers l'autre mais vers le même rayonnement de pouvoir, vers le même appel pour la domination. . |color=crimson]« J’aime lorsque vous me racontez vos journées, cela me donne l’impression de travailler avec vous. »[/color] Windsor fait un signe de la tête. Il pose une main sur l'épaule de sa femme. La paume drue de sa main se pose sur le bras mince et délicat de la jeune femme. « Pourquoi ne pas venir avec moi lors d'une journée ? Vous pourriez alors en rendre compte par vous-même. Vous pourriez même donner quelques coups de main à mes secrétaires dépassées. »

Windsor est sérieux. Sa femme lui rend parfois de précieux services, autant lui rendre la pareille à quelques occasions. C'est un règne commun qu'ils entreprendront, il en est parfaitement conscient et sait qu'il a besoin d'elle. Elle présente bien. « Enfin si vous passer de la compagnie de ma mère pour une journée ne vous dérange pas trop ? » Un léger rire d'une ironie assumée soulève ses lèvres et déforme son visage.


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I'd stand in the shadows of your heart ∞ Windsor EmptyJeu 14 Mai - 16:57

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windsor ∞ hielena

Les souvenirs de son enfance font souvent irruption. Hielena est particulièrement attachée à son passé, presque autant qu’à son avenir. La jeune femme, élevée dans une famille où la réussite comptait plus que tout, a toujours été bien entourée. Il faut dire que comparée à sa sœur, Ophélia, la blondinette a tout des Rosier. Elle se souvient souvent des nombreuses remarques de ses parents concernant le poids de sa sœur ou de ses notes peu brillantes. Même si entendre ces critiques lui faisait du mal, elle était également très heureuse d’être le petit trésor de la famille.

Blonde aux yeux bleus, dès sa naissance, elle avait été promise à Windsor Black, chose qui rendait très fiers François et Maria. En plus de cela, elle s’était révélée assez douée pour la magie, elle obtint des notes à en faire briller les yeux de ses parents. Il n’en faut pas plus pour se douter qu’elle était la petite enfant chérie des Rosier. Et même si le chemin qu’ils avaient tracé pour elle n’est pas encore totalement accompli, ils ne cessent de se confondre en compliments dès qu’ils la croisent.

Hielena n’a pas droit à ce même traitement de faveur au 12 Square Grimmaud. Ici, il est plus que normal qu’elle ait fait partie des meilleurs élèves de Poudlard et sa beauté ne mérite aucunement quelconques éloges.

«Si les moldus sont lents, c'est parce qu'ils manquent la plus pure des choses à leur constitution. Je vous prierai de vous en rappeler.» Ici, ce sont les hommes qui décident de tout, même de la façon dont faire du thé. La jeune femme se contente d’hocher la tête avec un faible sourire. Elle se sent parfois comme un lion en cage. Elle doit seulement paraître et obéir.

Alors qu’elle disperse les tasses remplies d’un thé bouillant devant leurs destinataires, elle sent le regard de son mari qui l’observe avec attention. La jeune femme lui explique succinctement les diverses occupations qu’elle a eu durant la journée. Elle n’en est pas fière, loin de là, elle aimerait tellement mieux être sous les feux des projecteurs. « Je crois, madame, que vous ignorez la chance que vous avez de demeurer ici la journée entière. L'air extérieur sent tant le rance ces derniers temps...» Hielena émet un petit rire, lui ne se doute certainement du calvaire que peut représenter sa mère durant huit longues heures. Malgré ses quelques sorties pour rendre visite à sa famille, elle ne sort que trop peu et donnerait beaucoup de choses pour sentir le « rance » de l’extérieur plus souvent. « Je veux bien vous croire, mais mes activités sont très similaires et je dois avouer que cela m’ennuie quelques fois. » Pour ne pas dire tout le temps. « Ma chère mère s'est-elle montrée aussi incommodante qu'à l'accoutumée ? Ces derniers temps, elle a tendance à être particulièrement insistante. » Hielena lève les yeux au ciel, faisant ainsi comprendre que cette journée était particulière pénible. « Encore une fois, vous avez vu juste. Elle m’a même prié de commencer à tricoter des habits pour nourrisson. » Elle boit une nouvelle gorgée de son thé en remerciant le ciel d’être à présent en train de converser avec son mari plutôt qu’avec sa belle-mère.

Alors qu’elle l’écoute raconter sa journée avec avidité, elle ne peut s’empêcher de le trouver brillant. Tout en lui force le respect et elle espère dégager le même sentiment. « Pourquoi ne pas venir avec moi lors d'une journée ? Vous pourriez alors en rendre compte par vous-même. Vous pourriez même donner quelques coups de main à mes secrétaires dépassées. » Les yeux de la jeune femme pétillent à l’idée de sortir enfin de cette lugubre demeure. Elle essaye de ne pas se montrer trop excitée par la proposition de Windsor, mais son cœur n’a fait qu’un bon à son annonce. Elle imagine déjà le regard réprobateur de sa belle-famille, mais pour une fois, elle tentera de ne pas trop se soucier de ce que Mélusine pense d’elle. « Ce sera avec grand plaisir. Il faut bien que votre femme découvre un jour votre véritable environnement de travail. » Elle lui sourit sincèrement, avant d’ajouter : « Mais n’avez-vous pas peur que vos parents désapprouvent cela ? »

Elle n’a déjà aucune peine à s’imaginer en dehors de ces murs sombres où elle a l’impression d’être perpétuellement observée. Elle attend presque impatiemment le retour de son mari depuis quelques semaines, car grâce à lui, elle se plonge dans un monde qu’elle ne connaîtra probablement jamais. « Voulez-vous quelques biscuits pour accompagner votre thé ? » Avant même de connaître sa réponse, elle ouvre le couvercle de la boîte à biscuits posée sur la table de travail. « Il serait plus sage de quitter la cuisine, les domestiques vont préparer le dîner et il n’y a rien de plus affreux que les odeurs de cuissons. »



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