NOUVELLES MORTS DE NÉS-MOLDUS. LA POLICE SANS SUSPECT. VA-T-ON VERS UN NOUVEAU SALEM ?
Titre d'un article d'une colonne en page 8 de la Gazette du Sorcier
en date du 8 janvier 1930.
Le ciel est paré de feuilles, de volages qui s’échouent aux mains. Aucune n’atteint le sol. Tous sont curieux des nouveautés, de connaître les idées apportées. Chaque jour possède sa loi. Ils cavalent les décrets, se jouent des paumes qui tentent de les saisir. Colibri sournois. Les pages mordorées proclament l’envoi des mêlés au combat, à cette guerre des moldus, les chairs à canon que l’on vend, les dépouilles qu’on ostracisent à l’idée d’une société plus pure. Ils hochent la tête. S’accordent sur l’idée du bûcher pour les infâmes. Et dans leur ombre, dans le dos des rois, les petits courent et déversent leur message. Eux attestent qu’il est nécessaire de côtoyer les moldus, de ne pas délaisser le monde d’à côté. Des rires graves. Des moqueries. Les paroles se mélent et se déchainent. Les décrets se faufilent encore, et demain, de nouveaux remplaceront les anciens. Une loi à chaque jour. Un couperet à chaque auror.
Les ruines aux pas des géants. La guerre a arraché l’espoir. Une victoire au prix du calvaire. L’effondrement est l’amer constat. Rien ne subsiste. L’écroulement des fortunes en 1929. Les moldus et sorciers se relèvent péniblement. Les inventions qui gagnent leur espace, des nouveautés appréciées mais insuffisantes. Les puissants tissent une toile aux vies flétries. Les regards se croisent, les mondes s’accostent mais l’accord est absent. Moldus et sorciers cotoient une unique arène : la survie.
« Il est de notre devoir de soutenir les opérations militaires de la Couronne. Pour cette raison, nous appelons les Sang-Mêlés et les Nés-moldus à s'engager dans l'armée de Sa Majesté, mettant leurs connaissances du monde moldu au service d'une grande cause. Notre liberté et notre sécurité »
Discours de John Lestrange incitant les Non-Sang Purs à rejoindre les forces moldues.Forum ouvert depuis le 6 mai 2015.
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vagabonde et reflektor.