Les décrets se superposent, le règlement n’est pas à ignorer. Points essentiels à connaître. Et l’on passe au contexte, à ces lignes qui permettent d’immerger son personnage. Un monde nouveau, des années passées, c’est une nécessité de tout lire afin de ne pas s’emmêler avec les informations. Au delà sont les annexes, les primordiales, une lecture de plus, une qu’on rechigne mais les kilomètres de pages noircies ne s’étendent pas. L’essentiel est proposé à la compréhension.

Moldus égarés, créatures blessées, amis potentiels. Venez ! C’est ici que les invités viennent poser toutes leurs questions, il n’en existe pas d’idiote, posez et la réponse ne se fera pas attendre. Les membres sont invités à l’aide des nouveaux. C’est une amitié que l’on réclame ? Lions nos deux forums. Le formulaire je vous prie. Quelques lignes, un temps minime.

Les attendus. Les personnages à saisir, les histoires et les liens pré-créés. Ils attendent à l’adoption et n’acceptent pas de retour. Un scénario ne s’abandonne pas au bout de trois jours, le respect pour le créateur et pour les autres joueurs. Soyez certains de votre choix. D’autres personnages sont proposés, les postes-vacants du forum, des personnages qui n’ont pas une importance plus grande que vos créations.

L’accueil des personnages, la fiche pour présenter son histoire. C’est ici que se déroule le parchemin du Ministère, quelques formulaires à remplir, une croix par ici, quelques lignes en dessous, votre signature ici et voilà que vous avez oublié la page n°4. Pas de panique, personne ne voit les petits caractères en bas de page. Retournons au bureau n°751. La file d’attente pour la validation s’épuise rapidement. Inutile de taper du pied ou de grogner, chacun prend son ticket.

Les noms s’entremêlent, les relations se tissent. C’est une pensine pour les liens, ces demandes en tout genre. Un ennemi à abattre ? L’amour au coin d’une rue ? Ou serait-ce une illusion ? Et cette ombre qui plane, le couteau dans le dos. C’est ici que sont stockées les fiches de liens. Les demandes. En retrait se dévoilent les registres en tout genre : patronus, épouvantard, lieu de résidence. Une nécessité de venir se recenser, que votre nom soit inscrit sur les dossiers du Ministère.

BLACK. La bâtisse se dissimule aux regards curieux. Encastrée entre deux bâtiments moldus et située au 12, Square Grimmaurd. D’apparence modeste, voir ridicule pour une famille de sang pur, elle se prolonge sur cinq étages et autant de pièces singulières. L’entrée débouche sur un hall rempli de trophées, ces yeux qui scrutent et se promènent, accueillent le visiteur. On jure voir le clin d’œil d’un hippogriffe. La maison est un dédale, une construction faite pour perdre les membres de la famille. Les portes sont à l’identique. Le malaise est constant. Escalier qui serpente aux étages et change de forme à son humeur. Les domestiques sont au sous-sol, aux caves aménagées. Débauche de luxe aux étages, pour la crasse du bas.

PATIL. Au cœur du quartier de Kensington, à Londres. Les Patil s’y sont établis depuis 20 années. Immeuble de construction moldue, ils ont acheté le tout et vivent à présent sur quatre étages. A la différence de la demeure des Black, la maison n’est pas incartable mais apparaît au regard de tous. N’entrant pas en conflit avec les moldus, les Patil s’arrangent pour ne pas laisser échapper trop de curiosités. Façade londonienne pour un intérieur qui fait écho au pays qu’ils ont abandonné. Tentures et couleurs chatoyantes donnent vie à aux murs autrefois blancs et mornes. Les domestiques sont reclus au rez-de-chaussé. Les voisins chuchotent que les Patil seraient en possession de quelques animaux exotiques.

Les vies cavalent et se cognent, des visages qui s’ignorent et des regards qui se perdent. Londres est une capitale qui ne connaît pas le sommeil. Les moldus s’y perdent, et y reviennent. Monuments prestigieux, musées, parcs, divertissements, tout se trouve avec un bon plan et un sens aigu de l’orientation. Ministère de la Magie, et Ste-Mangouste. Des lieux sorciers se cachent à la vue des moldus. Capitale d’un pays ébranlé par la guerre, Londres se reconstruit, se métamorphose.

A chaque capitale son lieu sorcier, à chaque capitale un lieu dérobé au regard des curieux, des sans-pouvoirs qui ignorent que derrière le Chaudron Baveur se déploie tout un monde nouveau. Le chemin est une longue allée de plusieurs kilomètres, un monde nouveau où se côtoient diverses boutiques. Apothicaire, librairie, vendeur de balais… il est impossible de ne pas y trouver ce que l’on cherche désespérément depuis des jours. Des habitations au dessus des boutiques, des bâtiments de travers mais toujours en place. Rien ne chute, tant que la magie maintient les curieuses constructions.

QUIRREL. Au cœur de l’allée des embrumes, au centre du dédale s’érige la demeure des Quirell. Emplacement curieux, l’adresse en déroute plus d’un. Bijou d’architecture qui emprunte au cathédrales gothiques du monde moldu, c’est un bâtiment hérissé, sinueux et inspirant la terreur. La double porte d’entrée conduit dans un hall vide de décoration. Les pièces ne dégorgent pas d’objets mais elles clament la minutie dérangeante des propriétaires. Véritable labyrinthe, la maison se réorganise chaque semaine. Les Quirell ont la crainte des voleurs, la peur assassine des non-bienvenues à leur demeure. Il se murmure que certains invités n’ont jamais retrouvé la sortie. Les domestiques prennent place à la cave, dans un lieu exigu, malpropre.

ROSIER. Au nord de l’Angleterre, dans le comté du Lancashire s’élève le château d’une aristocratie française au déclin. Construction du moyen-âge, les hautes et larges tours protègent de toute arrivée inopinée. Bâtiment massif et peu appréciable pour l’œil, c’est avant tout une forteresse, à l’image de la paranoïa de la famille. Toute la partie sud est aujourd’hui abandonnée au profit des toiles d’arachnides, faute de moyen pour y habiter et restaurer les ruines. Des sortilèges maintiennent l’illusion d’un château au sommet de sa gloire, mais ce ne sont que des écrans de fumée. La famille est repliée dans la partie nord. Le faste d’antan a disparu.

Une étendue de plusieurs kilomètres. Les tombes se superposent, jonchent les autres. Pierres tombales monumentales ou sépultures moyennes, les cadavres de chaque classe se côtoient. Un désordre qui perd celui qui vient se recueillir. Pas d’allée, aucun plan pour retrouver la tombe d’un proche, il faut parcourir les dix kilomètres de sépultures. Ne pas se perdre, ne pas s’y faire enfermer la nuit. Cimetière dont la date est inconnue, il regroupe aussi les victimes de la première guerre mondiale, de cet évènement moldu qui toucha aussi des sorciers.

MALFOY. Manoir au delà de la populace londonienne, il s’érige dans le Wiltshire, à l’écart de toute vie. Des curiosités animales jettent leur regard, les paons blancs sont le symbole d’entrée en territoire Malfoy. Les jardins s’étendent au devant, accompagnent les propriétaires jusqu’à la bâtisse d’héritage antique. Colonnades et bas-côtés. Le luxe suinte à peine le pied est-il posé sur les marches menant à la double porte. Construction des siècles passés, l’intérieur dégorge de tentures et autres décadences que peut se permettre la famille Malfoy. Les domestiques en surnombre trouvent place dans les combles. Le sous-sol abrite un labyrinthe, un cadeau légué par l’architecte et dans lequel il s’est perdu. Quelques hurlements résonnent encore. Echos des morts ?

Les moldus n’y voient qu’une forêt noire, un lieu inquiétant duquel ils se détournent immédiatement. Encore un sortilège pour écarter les plus curieux. Ce jardin s’étend sur des kilomètres, et une journée n’est pas suffisante pour le parcourir. Le lieu regroupe les plantes singulières de chaque pays, c’est un jardin convoité par tous les botanistes du monde magique. Lieu de recherche pour les médicomages, il est ouvert au public mais il est interdit d’y cueillir la moindre fleur. Ne pas s’y essayer, on raconte que le dernier à avoir tenté l’expérience a perdu sa main gauche.

Au moins aussi isolé que le manoir Malfoy, le pensionnant pour jeunes filles Bertram ressemble à s'y méprendre à un couvent. Les riches héritières qu'on souhaite mettre de côté y sont envoyées après leur scolarité à Poudlard. L'instruction dans cette dernière n'étant pas obligatoire mais conseillée, il arrive que le pensionnat remplace l'école des sorciers.Deux types de pensionnaires y affrontent Lady Violet Bertram, la terrible geôlière. Les héritières, dont la cuisine est plus raffinée et la journée consacrée à l'apprentissage de la couture et de certaines techniques magiques. Les filles du peuple, qui apprennent des rudiments de magie pour ne pas faire honte à la famille où elles travailleront. Ces dernières s'occupent de l'entretien de la demeure, de la cuisine, de l'ensemble des corvées. Il paraît que la vie dans le pensionnant Bertram est une riche expérience pour elles. Dans tous les cas, ces jeunes dames n'ont pas le temps de penser. On murmure qu'il est très mal vu d'y parler politique.

PERUZZI. Acquisition récente. Dix années que la famille italienne s’est réfugiée sur les terres de l’Angleterre. Elle a emporté avec elle son gout pour l’architecture de son pays. Demandant expressément à la reproduction fidèle de leur ancienne demeure. Situé à proximité de Londres, dans le comté du Norfolk, la maison se dresse à l’écart. Ecrin pour les italiens. Le hall découvre sculptures et tableaux. Trois étages s’enroulent et se découvrent. Les matériaux nobles sont l’apport de leur pays. Marbre au devant de chaque pièce. Le faste se déploie au regard. Une roseraie se dérobe au regard, à l’arrière. Fleurs curieuses, quelques unes ne sont pas à approcher.

Le palais majestueux n’est plus qu’un tas de cendres. Des ruines que les curieux se sont empressés de fouiller à la recherche d’objets précieux. Un unique mur tient encore debout. Le reste n’est que gravats et chute de vies. Destruction de la guerre mondiale. La famille est morte le jour-même. La comtesse et ses enfants n’ont jamais été retrouvés. Des murmures mentionnent qu’un visage de femme se dérobe derrière des rideaux du mur restant, et d’autres jurent que des rires d’enfants font écho le soir. Lieu hanté, c’est pourtant devenu une attraction pour les sorciers.

LOVEGOOD. Des porches dont on peine à connaître l'utilité, des tours de-ci de-là ... La maison Lovegood est un chef d'oeuvre d'architecture pour certains, une aberration pour d'autres, mais elle laisse rarement indifférent. Les résidents aiment à dire qu'elle était hantée ou a été bâtie sur un ancien cimetière gobelin. La maison Lovegood est de trop petite taille pour y permettre de loger les domestiques. Ils disposent d'un autre bâtiment, lui aussi construit par le fantasque Melchior Bellement qui était l'architecte de la famille avant de décéder des suites d'une longue maladie mentale. Les mauvaises langues prétendent qu'il n'avait plus toute sa tête quand il a lui a semblé judicieux d'affubler de plusieurs tours la demeure des domestiques.

Le sport national des sorciers, le duel à l’arène, les équipes qui se débattent au stade international de Quidditch. Les plus grands joueurs viennent s’y entrainer et c’est ici que va se dérouler la future coupe du monde. Depuis six ans, la partie nord du stade est en restauration, mais les équipes continuent d’y venir. D’une taille colossale, il peut accueillir 200.000 spectateurs.

POTTER. Progressistes, défenseurs du peuple, eux qui se mêlent à la volonté des petits. Une couverture, une façade, un mensonge. Leur manoir situé à la frontière du Devon éradique toutes leurs belles paroles. La bâtisse étendue est une preuve de narcissisme, à l’égale des Malfoy. C’est une concurrence qui se lance il y a six siècles lors de la construction. Les meilleurs architectes du pays sont appelés afin de bâtir la gloire des Potter. Des hectares pour terrain. Et l’intérieur qui dévoile des tons chaleureux. Les pièces s’articulent autour d’un escalier central qui déverse les étages supérieurs. Une pièce majestueuse au second pour les bustes des anciens Potter. Leur image est primordiale. L’arbre généalogique s’étend sur un pan de mur. Les domestiques ? Ils ont un étage réservé, le dernier.

LONDUBAT. Située dans les Cornouailles, en plein cœur d’un village moldu, les Londubat ont érigé une maison modeste d’apparence, tout en formes courbes et tourelles. Mélange subtil de pierre et de bois. De taille moyenne, elle ne semble pas en mesure d’accepter toute la famille mais comme pour de nombreuses habitations, la magie permet quelques facilités. Fenêtres hautes et lucarnes laisse passer les rayons qui baignent la demeure. Larges pièces et décoration soignée, le dernier étage est occupé par une bibliothèque que jalouse le monde magique. Ouvrages des temps passés, ils sont d’avides collectionneurs.

INGERSSON. Au nord du Pays de Galle se dérobe la résidence secondaire des Suédois. Nichée à flanc de colline et composées d’éléments disparates, bois et pierre, elle s’incruste dans le paysage. Autrefois délaissée, elle devient peu à peu le siège nouveau. Construction d’un architecte moldu, la maison a été réaménagée, puis agrandie à l’aide de sortilèges afin d’abriter toute la famille. De taille modeste, comparée aux manoirs grandiloquents des familles anglaises, elle est suffisante pour accueillir les membres Ingersson. Ecrin chaleureux. Mais la maison renferme un ossuaire en son sous-sol, une curiosité que personne n’a été en mesure d’expliquer – faute d’une mort imminente.

Une ruine pour les moldus, un tas de cailloux alors que sous le voile du sortilège, c’est un zoo qui accueille toutes les espèces magiques. Les dragons sont l’attraction principale, des bêtes rapportées de Roumanie. Des abraxans, des sombrals, et parfois une licorne qui ne se laisse approcher que par les cœurs purs. Le zoo se veut une réserve magique pour les espèces en danger, pour ces créatures chassées par les braconniers. Acromentules et basilique ? Peut-être pour plus tard.

BONES. Construction implantée à Wales. Les Bones ont toujours rejeté l’envie de posséder ou château ou tout autre demeure fastueuse malgré leurs comptes à la déborde. Une maison leur est amplement suffisante. Implantée à quelques kilomètres de la première ville moldue, les jardins s’étendent autour de la demeure. Arbres et fleurs s’enroulent dans un écrin protecteur. Réputés pour leurs talents de botanistes, c’est à leurs serres que viennent se servir les maitres de potions. La maison de style victorien est une construction d’un architecte sorcier. Idée farfelue ou génie, un arbre est implanté au cœur de la demeure. Les rumeurs prétendent que les fruits offriraient l’immortalité. Fabulations.

GREYBACK. L’Ecosse cache la demeure des Greyback. Implantée à la lisière de la forêt d'Abernethy, l’habitation se loge sous terre. Curiosité d’architecture, elle est un rappel direct à la tanière des loups. Construction récente suite à la destruction de leur maison par la guerre moldue, elle déploie plusieurs pièces mais sans l’aspect grandiloquent des demeures de la ville. Percée de fenêtre au devant, la suite des pièces est plongée dans une obscurité perpétuelle. Les galeries sous-terraines sont éclairées par des torches. La place des domestiques est réduite au troisième sous-étage, de quoi loger quelques personnes. Des rumeurs courent à l’idée que les moldus s’arrêtant pour demander à manger ou tout autre service sont dévorés par les propriétaires.

TOURDESAC. Située non loin de Hawick, en Ecosse. C’est une demeure familiale, possédée depuis des siècles et réaménagée par chacun des héritiers. Jamais de ruines. Château de style renaissance, il possède un aspect massif digne des forteresses du moyen-âge. Accueillant et bordé par de l’eau, quelques mauvaises langues racontent que les douves sont gorgées par les ennemis de la famille. Vieille légende non vérifiée. Baignée par la lumière, la demeure est accueillante. Le château étant d’une taille trop importante pour la famille, celui-ci a été sectionné en deux parties, l’une pour les domestiques et l’autre pour les Tourdesac. Une galerie de plusieurs mètres déploie les portraits de la famille, eux les guerriers qui ont maintenu le nom.

La taverne de la parole et des jeux. La caverne à la folie. Ici se regroupent sorciers et moldus, tous se mélangent pour parler et échanger leurs idées. Jeux et graphisme, tout se passe autour d’une bierraubeurre dont il est recommandé de ne pas abuser. De même que le whisky pur-feu qui déchire la gorge des plus téméraires. Une pause entre deux RP, une pause pour discuter.